Des concerts d’exception

Après des semaines de travail intenses pour l’orchestre à l’Opéra de Dijon, la session lyrique autour du Château de Barbe-Bleue, opéra en un acte de Béla Bartók et des Métamorphoses pour cordes de Richard Strauss dans la mise en scène de Dominique Pitoiset s’est achevée dimanche 12 janvier après deux concerts ! Une belle aventure où l’OFJ aura eu l’occasion de participer à un opéra mis en scène, et où les jeunes musiciens auront pu découvrir l’expérience de jouer dans fosse, dans l’une des plus belles salles de France !

On ne résiste pas au plaisir de vous partager certaines des critiques presses après cette première sessions avec Kristiina Poska en tant que directrice musicale de l’OFJ :

Opera Online
« L’Opéra de Dijon a su offrir une vision fantastique sans verser dans le sanglant pourtant facile. On se laisse aisément porté tant visuellement que musicalement, la puissance et la délicatesse du détail se nourrissant l’un l’autre pour un rendu fort de sa fragilité.
[…] La grande et belle surprise de la soirée demeure néanmoins en fosse, où l’Orchestre Français des Jeunes brille de mille feux sous la direction de sa nouvelle cheffe, l’Estonienne Kristiina Poska. »

Diapason
« Côté voix, la copie rendue par Aude Extrémo et Önay Köse est sans faute : timbre, expressivité, idiome, tous les ingrédients sont réunis dans une émouvante alchimie – complimentée par la fosse, où l’Orchestre français des jeunes affiche une qualité assez hallucinante. »

Forum Opéra
« Dominique Pitoiset réussit l’exploit de construire une action puissante, crédible et captivante dans l’immense cadre scénique tendu de noir de l’Auditorium. Un aménagement minimaliste lui suffira, propre à concentrer l’attention sur les voix, les visages et les corps.
[…]
La partition de Bartók, expressionniste, puissante, noire jusqu’à l’effroi, tendue, mais aussi étincelante […] est restituée dans toutes ses dimensions, et l’on est admiratif à l’écoute de cet orchestre novice dont beaucoup de formations pourraient envier la cohésion, la clarté, la virtuosité, les couleurs (les nombreux soli de la clarinette, les fanfares des cuivres, en scène…). Un grand moment. »

Olyrix
« Le public traduit par ses applaudissements le ressenti immersif de cette expérience théâtrale, conjuguant puissance musicale et finesse scénique. »

Resmusica
« On n’a pas souvenir d’avoir entendu un Château de Barbe Bleue arborant autant d’insolence en terme de puissance. Si les cordes délivrent des merveilles de cohésion […], les autres pupitres ne déméritent à aucun moment »

 

Crédit photo Mirco Magliocca

Crédit photo Mirco Magliocca